Les premiers essais des lignes de covoiturage d’Ecov.
La première station de covoiturage.
Equipés de nos morceaux de panneaux de basket, de nos panneaux à LED et de nos batteries de voiture, nous voilà partis explorer le potentiel d’une station de covoiturage.
Nous avons bien sûr prévu un questionnaire à administrer de manière informelle dans les véhicules, avec les conducteurs. Trois lieux d’expérimentation sont choisis grâce à la connaissance des lieux (merci aux parents d’Arnaud) et à notre ami Google Map.
La bande de copains avec nous, on est partis sur la voirie.
Une bande de copains, prêts à révolutionner les transports !
Autorisation sur la voirie ? Bon, on doit avouer, on a fait “léger”. On n’est pas méchants, c’est pour la bonne cause, et bien sûr, nous faisons attention aux enjeux de sécurité routière. Alors on va jouer les pirates pour 1 journée. Mais quand la maréchaussée est passée sur l’un des sites d’expérimentation, on ne faisait pas les fiers (heureusement, les agents ont continué comme si tout était normal).
Alors, alors, alors ?
Première conclusion : en février, il fait froid.
D’où nos têtes dans la vidéo (attention, vous aurez besoin du mot de passe covoiturage local pour la lire).
Des essais concluants pour ce projet de covoiturage spontané.
A Seraincourt, 15 personnes transportées, sur 7 trajets de 6 km (de Seraincourt à la gare de Meulan-Hardricourt), soit 90 km/voyageur, entre 8h et 10h30. 2h30 d’expérimentation dont 30 à 45 minutes cumulés de trajets retours (il fallait récupérer les « covoiturés » à la gare de Meulan-Hardricourt et les ramener au lieu de départ, à Seraincourt). Temps d’attente constatés : entre 5 secondes et 8 minutes. Une qualité très bonne pour une commune sans transport collectif. Champagne ! Notre POC fonctionne ! Les conducteurs s’arrêtent, parfois interloqués, mais ils sont enthousiastes.
Le système est prometteur : il s’agit d’une installation totalement bricolée, simplifiée, non-officielle, ponctuelle, sans communication préalable, sans indemnité des conducteurs, sans inscription…
Autant de paramètres qui jouent contre le service et qui ne pourront que renforcer encore le taux de participation des conducteurs, et donc la qualité de service.
Nous pourrons alors offrir aux passagers une qualité de service extraordinaire : un temps d’attente comparable à un métro, au milieu de la campagne. A nous ensuite de leur expliquer pour qu’ils s’approprient leur nouveau mode de transport.
Nous en sommes convaincus, ce test prouve que nous pouvons passer à la suite : réaliser un prototype grandeur nature. Un service officiel, déployé sur la voirie avec les collectivités, pérenne, avec inscription, avec du web, de la sécurité, plusieurs stations qui forment un réseau…
Alors on passe à la suite ! Et c’est là que les choses se compliquent. Mais l’aventure est tellement belle qu’on ne peut que s’investir davantage pour relever les challenges !