Laurent Taupin, expert du véhicule autonome, rejoint Ecov

30 ans d'expertise en ingénierie automobile
Diplômé en ingénierie mécanique de l’université de Compiègne, Laurent a aujourd’hui 54 ans. Après un début de carrière à l’international, en Corée du Sud et aux Etats-Unis, il rejoint Renault où il évolue pendant 20 ans. Il se consacre à l’innovation autour de la décarbonation des transports et travaille au développement des véhicules hybrides. Il a notamment piloté des projets visionnaires tels qu’Eolab - véhicule qui consommait 1 L/100 km. En 2016, Laurent devient ingénieur en chef du véhicule autonome* au sein du groupe automobile, un poste qu’il occupera pendant 5 ans.
Vers un usage collectif de la voiture

Laurent élargit progressivement son approche et s’éloigne de la pensée centrée sur les enjeux techniques. Il explique :
“L'autonomie complète du véhicule sera progressive et mettra encore des années à être réalisée. Plusieurs chemins sont possibles. Dans certains domaines de pertinence, elle pourra voir le jour à plus court terme, et avoir un impact positif. Je suis convaincu qu’il faut penser le véhicule autonome comme un micro-bus de quatre places, à usage collectif donc et raisonner à l'échelle du système routier et de son usage, et pas seulement à celle du véhicule.”
L’expert automobile assure que l’amélioration du taux d’occupation du véhicule autonome est centrale pour garantir la performance globale - environnementale, sociétale mais aussi économique - de cette innovation. Une vision qu’il retrouve chez Ecov, le seul opérateur à savoir déployer des lignes de covoiturage en temps réel et à transformer les flux de voiture en lignes de transport collectif à haute fréquence.
Pour en savoir plus sur le véhicule autonome, relisez nos articles :
Réinventer le système routier
Quelle est ta mission au sein d’Ecov ?
Je pilote un important projet de R&D dénommé TRAPEZE qu’Ecov porte en groupement avec Vinci et Nokia-Bell Labs. TRAPEZE est un nouveau système de mobilité partagée semi-autonome. Il utilise et optimise l’usage des véhicules et des routes existants pour apporter un maximum de gains (réduction des émissions et de la congestion, réduction et fiabilisation des temps de trajet) moyennant un minimum d’investissements, et permet ainsi de développer des mobilités plus soutenables sur le plan environnemental, économique et social.
Plus largement, mon travail consiste à repenser les interactions entre véhicule et infrastructure pour construire le système routier de demain. Les lignes de covoiturage qu’Ecov déploie aujourd’hui en sont déjà une étape concrète.

Qu’est-ce qui t’a attiré chez Ecov ?
C’est d’abord la vision d’Ecov d’une voiture ni bonne ni mauvaise en soi, mais dont les usages peuvent être améliorés. C’est aussi le pragmatisme d’Ecov de s’en donner les moyens concrets pour une mobilité plus désirable. Enfin ce sont les valeurs d’Ecov, qui s’intéresse à des territoires de la France périphérique trop souvent négligés par les jeunes startupers.
Quelles sont tes premières impressions ?
Pour moi, l’arrivée chez Ecov a été un grand bol d’air frais, à commencer par la moyenne d’âge qui me ramène une vingtaine d’années en arrière. Ma première impression a été la sincérité des membres de l’équipe dans tout ce qu’ils font. On sent tout de suite qu’ils sont là pour changer le monde. Ensuite j’ai été frappé par leur expertise et professionnalisme, notamment dans leur culture du processus, parfois plus forte encore que ce que j’ai connu dans le monde automobile.